LES VACANCES MALGRE TOUT
C'était loint d'être acquis ce départ en vacances. Il ya d'abord eu cette annonce qui a eu l'effet d'un coup de massue : les vacances d'été oui, mais pas au-delà de 100 kilomètres. Donc impossible de faire une réservation quelque part où poser sa serviette sur le sable chaud. C'était plutôt orienté vers la recherche d'un site qui permettait d'entrer son adresse postale et d'un clic de souris se dessinait le périmètre autour de votre lieu d'habitation. Super ! Je sais, on ne dit plus super depuis les années 80, me répètent mes sales mioches. Bref ! Et là, on se disait tous qu'en habitant à Paris, ce serait très très limité. Et oubliée la mer. Ah si, quelques balades dans la verdure, ou bien se contenter de découvrir de nouvelles villes. Même pas envie d'imaginer la moindre réservation. Puis, au bout de quelques semaines le carcan des 100 km a sauté. Nous étions libres de nous évader, pas trop loin hors des frontières, parce qu'il y a toujours un mais, partir en vacances oui mais avec le risque d'être à nouveau confinés. Conclusion, une belle épée de Damoclès au-dessus de nos têtes de français s'est installée, bien lourde, pour qu'on sente terriblement le poids du risque encouru chaque jour. Donc la course aux locations a débuté, en même temps que la course au virus. Nous avons fait une croix sur l'Espagne, qui était initialement notre destination touristique. La course à la location a démarré, pas sur les chapeaux de roue, beaucoup de frilosités. Et lorsque je trouvais quelque chose, il y avait souvent rétractation et justification de la part du loueur qui préférait conserver son bien pour la famille ou les jeunes saisonniers. Je me suis dit que l'été 2020 serait à l'image de l'année qui s'écoule, complètement gâchée. Foutue. Frustrante. Même si nous sommes conscients que tout le monde ne part pas en vacances. Le reste des locations étaient bien au-dessus de mon budget, les basques sont très gourmands. J'avais trouvé un appartement avec terrasse, tout confort, dans mes prix, à Ciboure. J'ai réservé, payé la moitié du séjour et, 15 jours plus tard, le loueur s'est rétracté et a tout annulé. Faut respirer un grand coup et repartir à la chasse aux réservations. Beaucoup d'heures perdues, d'énergie et de fatigue. Je ne trouvais rien, de rien. Alors faute de grive nous avons mangé du merle : au lieu de trouver une location entre Hendaye et Saint-Jean-de-Luz, trop onéreuses, j'ai opté pour un appartement très bien situé à Bayonne. Nous sommes partis sans aucune attente particulière, sans excitation, nous partions en vacances. La mer étant à 20 minutes en voiture, je sentais les limites de ce séjour. Et puis, surprise, Bayonne s'est offerte à nous, une ville magnifique, chargée d'Histoire, rayonnante, vivante, une concentration de commerces incroyables, une ville d'eau traversée par la Nive et l'Adour, des ponts, des bras de mer, une belle énergie qui ycircule. Baiona, nous t'avons adorée.
LA CATHEDRALE
LE CLOITRE
1er jour, 1er achat, au détour d'une rue nous sommes tombés sur un atelier qui crée des costumes, travaille les matières, expose des créateurs qui récupèrent des chutes de tissus, de cuir, d'où cet étui tout cuir, dans lequel je peux enfin loger mon smarphone.
ENTRONS AU JARDIN BOTANIQUE, UNE PETITE MERVEILLE
A la sortie du jardin, en me perdant un peu, j'ai découvert un chemin, une sorte de jardin municipal orné de fleurs, de plantes, de tomates cerises, un petit havre de paix, un mico bout de campagne dans la ville, bien niché, j'ai eu un mal fou à le retrouver.
Nous devions aller à Hendaye mais nos tickets nous limitaient géographiquement dans le bus. Nous sommes descendus à Bidart, et avons marché, marché....
Et là, surprise, nous sommes à Guetary, j'en ai tellement entendu parler plus jeune, le pays basque n'étant pas loin chez moi dans le Sud.
Ca c'était la surprise, une fois descendus les escaliers, le joli port s'offre à nos yeux...
Cet endroit m'a fait rêver, exactement là où j'aimerais poser mes valises, même si mon collègue basque m'a dit qu'en hiver on s'y ennuie beaucoup.
Nous cherchions un restaurant où se régaler d'un déjeuner avec du poisson. Là encore, c'est un peu cher. Et au bout de la jetée, je tombe sur ce food truck d'inspiration brésilienne. Nous avons déjeuné face à la mer, un pur moment de bonheur.
Retour à Bayonne...
Tous les jours nous avons loué des vélos pour nous rendre sur les plages d'Anglet
C'est un bout de la superbe piste cyclable que nous empruntions tous les jours. Un jeune ado, très attiré par les feux en tous genres a mis le feu à plusieurs centaines d'hectares de forêt de pins, un désastre....
Ce jour là, pas de plage, nous avons poursuivi jusqu'à Biarritz, mes quadriceps s'en souviennent encore. C'est sportif mais plus sympa que le bus. Mais ça valait vraiment le coup. Nous y avons passé l'après-midi.
Ah ! les périodes de soldes...
Je ne rate jamais un abri bus quelque soit le pays....
Nous sommes partis une journée à San Sebastian, ça nous manquait trop...
Alors apparemment j'ai un LGV de retard concernant la maque de ces chaussettes....
Apparemment lorsque notre président a été élu, ça a bien twitté à ce sujet.
Ce n'était pas la journée la plus ensoleillée, même si en fin de matinée le soleil nous a ravis...
Retour à la casa, d'hendaye à Bayonne des trombes d'eau....
The last day...